Compresseur, N4
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Justification : la connaissance théorique du compresseur permet une utilisation plus sécurisée
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Public : futur N4. Acteur au sein du club de plongée, il est appelé à utiliser le compresseur. D’autre part il est nécessaire d’être à même de répondre aux questions.
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Objectif : Comprendre le mécanisme de gonflage, calculer un temps de gonflage.
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Prérequis : théorie N3.
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Situer le cours : cours en fin de formation N4. Approche vers la pratique.
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Equipement : un compresseur, une cartouche à remonter.
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Principe, la montée en pression.
Les gaz sont compressibles,
contrairement aux solides ou aux liquides. Mettre des gaz sous
pression consiste à rapprocher les molécules pour en faire tenir un
plus grand nombre dans un même volume. Pour faire cela, le
compresseur est utilisé en club afin d’amener la pression
atmosphérique à la pression souhaitée.
Le principe est simple : des
cylindres contenant des pistons sont activés par un moteur
électrique ou thermique.
Le
mécanisme est le suivant :
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Le premier piston descend (le clapet d’aspiration s’ouvre, l’air s’engouffre)
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Le piston remonte, le clapet d’aspiration se ferme.
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Le piston remonte toujours, la pression augmente jusqu’au seuil de déclenchement du clapet de refoulement.
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L’air ainsi pressurisé se dirige vers un autre piston, moins volumique : le 2ème étage.
La diminution de volume entre les
deux cylindres provoque une montée en pression.
Ce même procédé se poursuit en
plusieurs étapes appelées étages jusqu’à atteindre la pression
souhaitée.
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Les soupapes de sureté.
Les soupapes de sureté sont
disposées entre les étages du compresseur. Elles permettent
d’éviter toute montée en pression excessive due à un
dysfonctionnement quelconque.
Le mécanisme est le suivant :
Le clapet est maintenu sur un siège
par un ressort. La force de ce ressort est légèrement supérieure à
la pression maximum attendue dans les pistons.
→ Si la pression est dépassée,
le clapet se soulève,
l’air s’échappe !
Nb)
Ces soupapes sont aussi présentes entre le dernier étage et le
bloc. Ainsi, la sécurité est assurée jusqu’au bout de la chaine
de pression. Les
blessures sont ainsi évitées !
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Echauffement de l’air.
La compression rapide de l’air
entraine l’échauffement de l’air et des pièces mécaniques.
Ainsi, un circuit de
refroidissement à l’air
(ventilateur) et à
eau
(radiateur) est
intégré entre les étages.
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Lubrification
Les pièces métalliques en
mouvement ne peuvent fonctionner sans lubrification. Des huiles
spécifiques sont utilisés pour l’entretien courant du compresseur
car leurs caractéristiques garantissent une faible présence dans
l’air produit (faible toxicité) et garantit une bonne
lubrification malgré les hautes températures. Attention de par leur
caractéristiques spécifiques ces huiles sont très onéreuses !
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La qualité de l’air, la filtration.
L’eau (dans l’air), endommage
les pièces, favorise la rouille et l’oxydation, et l’huile dans
la machine menacent de venir troubler la qualité de l’air
compressé dans les blocs de plongée.
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Le filtre séparateur, ou décanteur
Entre les étages et après le
dernier condense des vapeurs d’huile et d’eau, pour les séparer
de l’air. Une autre technique consiste à projeter de l’air par
diminution du diamètre d’entrée d’air sur les parois afin de
former du condensat. Le condensat est un liquide blanchâtre dont la
qualité de l’air est directement affectée par la fréquence de
leur évacuation. C’est le rôle des purges, automatiques ou
manuelles.
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Les cartouches de filtration
Poussières, pollens, bactéries,
particules d’huile, humidité, gaz nocifs (CO2, CO) peuvent
contaminer l’air sous pression. Pour veiller à la pureté de l’air
dans les bouteilles, il s’agit de :
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Vérifier souvent la prise d’air
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Le filtre d’aspiration
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Changer régulièrement les cartouches de filtration
Les cartouches de filtration
contiennent du charbon actif (pour emprisonner huile et odeurs), du
feutre ou des disques en mousse (pour les poussières), un tamis
moléculaire : du gel de silice (pour capter l’humidité). Sur
certains modèles de cartouche, on peut trouver de l’hopcalite pour
emprisonner les gaz nocifs comme le CO ou le CO2.
Nb) en bord de mer ou sous les
tropiques, les compresseurs disposent d’un séparateur dès la
sortie du premier étage du fait d’un fonctionnement en ambiance
humide. On parle de compresseur « tropicalisés ».
I)
Entretien
a. Vérification courantes
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Huile
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Prise d’air
Nb) aucune
obligation légale associée.
b. Vérification périodiques
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Etanchéité
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Qualité des
filtres
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Qualité de
l’air
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Débit
compresseur
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Nombre
d’heure d’utilisation
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Tenue cahier
entretien.
Vérification courantes n'est pas en face du "a"
RépondreSupprimerVoilà c'est corrigé !
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerIl semble qu'il n'y ait pas de nouvelles mises à jour puisque vous êtes maintenant MF1, et sur le site vous êtes stagiaire...
En pleine révision de la théorie n4 ce cours m'a beaucoup aider à comprendre le fonctionnement merci beaucoup
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